Un partenariat tripartite pour prévenir l’expédition de véhicules volés à l’étranger

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Une autre année record pourÉquité, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et l’Agence desservices frontaliers du Canada (ASFC).

En Ontario, le vol de véhicules a augmenté d’environ 45 % et au Québec, de 50 % en 2022. Le Canada est en train de devenir une source mondiale de véhicules volés et de leur exportation lucrative. Les réseaux criminels internationaux « ciblent » notre pays, en y coordonnant et orchestrant des vols de véhicules partout et ce, en nombre sans précédent.

Les syndicats criminels transfrontaliers exploitent nos concitoyens. De plus, leurs méthodes d’exportation continuent d’évoluer. Les véhicules volés en Ontario sont expédiés au Québec. Au Port de Montréal, ils sont placés dans des conteneurs d’expédition, souvent avec leurs plaques, puis envoyés à l’étranger où ils sont vendus. Il faut souligner que 110 millions de clients accèdent au Port de Montréal par le chemin de fer, le camionnage et le trafic maritime.

L’an dernier, les enquêteurs d’Équité Association et partenaires ont récupéré plus de 1 170 véhicules au Portde Montréal d’une valeur de 63 M$, battant le record de l’année précédente du plus grand nombre de véhicules interceptés.

Nous sommes fiers du travail accompli par nos enquêteurs, les organismes d’application de la loi et nos agences partenaires. Non seulement, les méthodes de récupération de véhicules volés et les approches fondées sur le renseignement se sont améliorées, ont évolué et ont mûri, mais grâce à nos efforts de collaboration, à notre engagement continu et au travail acharné de toutes les personnes concernées, les trois partenaires ont fait des progrès considérables pour empêcher que les véhicules appartenant à des Canadiens quittent le pays.

Il est vrai que le nombre de véhicules sortant des ports a considérablement augmenté; car trouver et identifier un véhicule volé parmi des milliers d’objets destinés à l’exportation, c’est comme trouver une aiguille dans une botte de foin. Les agents de l’ASFC, qui ont l’autorité et la capacité d’effectuer des vérifications quotidiennes des déclarations d’exportation (par un examen primaire), ainsi que de sélectionner les conteneurs qu’ils veulent soumettre à un examen secondaire aux quais ou aux entrepôts, travaillent avec Équité et le SPVM pour en réduire le nombre. Ce partenariat est unique et dépend de la participation, de l’expertise et de la compétence de tous ses membres.

Comme pour tous les crimes liés à l’assurance, la collaboration est la clé pour résoudre ce problème. Néanmoins, le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux doivent s’engager davantage pour doter l’ASFC de ressources adéquates et éliminer les obstacles législatifs. Ce n’est qu’ensemble que nous pourrons protéger les Canadiens contre les crimes d’assurance.